Grand merci ma Miette pour votre hommage détourné à mon dernier poème improvisé sur QR.
Tous ces pouces en haut, serait-ce à vous que je les dois ?
Ce poème ne sera pas choisi, je le sais, mais je me trouve grandement réconfortée dans ces appréciations positives.
Quant à votre insomnie, je la partageais à distance, désespérée d'être seule dans mon univers.
J'aurais pu débarquer chez vous sans tambour ni trompette mais je n'ai pas le don d'ubiquité, seul celui d'improviser la nuit des platitudes sur le temps d'aimer, si facile, les poèmes d'amour, que cela ne me distrait même pas.
Pour ceux qui se sentiraient provoqués et me traiteraient de prétentieuse, sachez que telle fut ma vie depuis toujours et que je n'en ai à ce jour plus rien à faire.
Moi aussi je voudrais qu'il m'arrive un truc imprévu qui ferait boom.
Me faire sauter le caisson ou que les clichés sautent.
Le deuxième cas fait hélas partie des moins probables occurences.
@Une Miette bizarre, serait-ce une mite ?
Non je ne me coucherai pas, sauvegardant mes chances de dormir cette nuit...
Voir et entendre la majorité des gens soutenir le contraire de ce dont vous avez la certitude intime est une situation intolérable pour un cerveau humain.
Expérience scientifique rapportée par Albert Jacquard :
Enfermez un homme parmi une centaine d'autres soutenant que 2 + 2 = 5.
Il dit, au début, "mais non, vous plaisantez..."
A la fin, soit il est persuadé que 2+2= 5, soit il est devenu fou.
En outre, le propre de tout créateur est d'osciller entre la certitude intime de son talent et le désespoir des limites de ce talent.
Ceux qui ne doutent pas ne sont pas des artistes mais des imbéciles et des médiocres.
C'est imbécile et médiocre que vous me conseilleriez d'être ?
Dans le cas de l'expérience citée, je ne croirais pas que 2+2=5. Peut-être est-ce une des raisons de ma psychose.
Quant à mon premier souvenir, je n'avais pas un an.
Personne n'y croit. C'est pourquoi je n'ai pas répondu à votre question.