Ne te désigne pas par ce mot, c'est du mépris pour toi-même, et tu n'as pas à te mépriser : tu es alccolique, c'est une maladie , Ne dis plus jamais ce mot à ton sujet,
Il n'y a aucun mépris à avoir pour toi , ni de la part de .s autres, ni de la part de toi-même . Sache que cela n'a rien ôté de ta valeur , tu as des qualités, elles sont encore là .
Je n'ai plus beaucoup de choses à te dire après de si beaux soutiens que les Q/Ristes t'ont déjà faits, mais sache que je veux te soutenir moi aussi .
J'ai une amie qu s'en est totalement sortie à presque 60 ans, en allant aux réunions des Alccoliques Anonymes (elle ne s'en cachait pas ) Après sa guérison, elle retournait aux réunions pour soutenir les autres .
Je ne sais si l'on peut comparer l'alccol à la dépendance à la cigarette, moi je pense que oui : chaque dépendance demande toujours de la volonté pour s'en sortir, et la volonté c'est facile à dire !
il faut donc de l'aide, c'est évident .
J'ai une autre amie qui s'est arrêtée seule de fumer 3 paquets de gauloises par jour, je raconte cela car elle a fait une chose qui peut peut-être se faire avec l'alcool( entre autres thérapies et actions ) :
elle se donnait des defis : je ne fume pas une cigarette jusqu'à 10h , et quand elle avait tenu le coup jusqu'à 10h elle se disait : essayons jusqu'à 11 h...
De défi en défi, elle y est arrivée, allongeant constamment les délais, en en retirant une grande satisfaction, un encouragement pour sa volonté qu'elle mettait ainsi à l'épreuve , et qu'elle testait ..
Cependant sache que fumer "un peu" est plus difficile que ne pas fumer du tout . Boire juste un peu, c'est la même chose :
quand on a bu un verre, on en reprendra bien un deuxième
Les gens qui veulent se passer de pain et qui ne se mettent qu'un tout petit bout de pain à côté de leur assiette font fausse route : pas de pain du tout sur la table, c'est plus facile même si c'est dur .
Tu peux - j'espère ne pas donner de mauvais conseils car je ne suis pas une spécialiste bien entendu - t'"amuser" à te donner des défis comme je te décrivais .
Un matin par exemple, ou un après-midi .
Quelques exercices de temps en temps, pour mettre ta volonté à l'épreuve et l'exercer , et te rendre compte que
TU PEUX - et ne te désespère pas de tes échecs : il y en aura .
( parle de cette idée à ton généraliste, aux spécialistes aussi, tu verras bien ce qu'ils en pensent )
Bien sûr que ce n'est pas suffisant
Mais si tu le fais, pendant ce mois où tu attends en étant persuadé que tu vas boire et boire : pense à nous, pendant que tu le fais, pense à nous qui comptons sur toi, qui voulons que tu t'en sortes, et qui y croyons .Sache que nos pensées t'accompagnent dans ton épreuve
Par la suite, retiens bien ceci :
pas "un petit peu",
non, PAS DU TOUT .
un petit peu est toujours la porte ouverte à plus,
il ne faut pas se laisser avoir par cette idée du '"juste un peu"
c'est un piège .
Je parle là surtout du moment où tu te sentiras sorti de l'auberge : tu seras vigilant, tu te refuseras le "tout petit écart"
il sera toujours trop grand .
Je te souhaite du courage, un entourage qui te soutienne,
et de ne pas oublier que nous sommes avec toi, que tu peux encore nous écrire, que nous serons là pour t'aider et te soutenir ...
bises ,
tu vas t'en sortir, car déjà tu le VEUX, puisque tu nous le dis .
Redresse-toi, tu vaux autant que les autres, pense à tes qualités, cultive-les : elles ne s'affaceront jamais de toutes façons .
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